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A l’état naturel, le cheval est un herbivore, et passe le plus clair de son temps à brouter. De cette habitude ancestrale, il a gardé un appareil digestif fragile qui ne peut recevoir que de petites quantités de nourriture, mais ce, tout au long de la journée.
A l’état naturel, le cheval est un herbivore, et passe le plus clair de son temps à brouter. De cette habitude ancestrale, il a gardé un appareil digestif fragile qui ne peut recevoir que de petites quantités de nourriture, mais ce, tout au long de la journée.
Il est donc préférable de fractionner la ration quotidienne des chevaux domestiqués en trois à cinq repas.
Cette ration quotidienne se divise en deux grandes catégories : les fourrages et les concentrés.
Il existe deus sortes de fourrages :
- le foin, de l’herbe de prairie coupée, séchée, puis conditionnée en bottes ou en ballots.
- la paille, des graminées (blé, avoine, orge, maïs…) dont les tiges ont elle aussi été coupées, séchées et conditionnées. Mais alors que le foin est purement alimentaire, la paille sert, le plus souvent, de litière dans les boxes ou les abris des chevaux.
En complément du fourrage, le cheval se nourrit de concentrés, vendus sous différentes formes :
- Les céréales (de l’avoine, de l’orge, du maïs etc.), dont les grains sont le plus souvent aplatis, concassés, ou détrempés.
- Les aliments complets, floconnés ou en granulés, qui sont le résultat d’un mélange industriel entre des produits naturels (céréales broyés) et d’autres aliments (soja, farine, etc.)
Les quantités distribuées tout au long de la journée varient d’un cheval à un autre, en fonction de son poids, de son âge, de la saison et surtout de l’intensité du travail qu’il réalise.
A ces repas peuvent s’ajouter, si nécessaire, des compléments en vitamines ou en sels minéraux, des fruits (pommes, bananes) ou des légumes (carottes, betteraves) ; et bien sûr quelques friandises (bien méritées et très appréciées par nos partenaires équins !).
Avec un besoin journalier d’environ trente à quarante litres, l’eau est absolument indispensable pour le bien-être des chevaux. De ce fait, ils doivent pouvoir en avoir sans cesse à disposition. Attention en revanche à ce que le cheval ne boive pas trop goulûment juste après le travail, puisqu’avaler rapidement une trop grande quantité d’eau fraîche pourrait lui être nuisible.
Autre conseil : il est préférable d’attendre une ou deux heures pour monter un cheval qui vient d’être nourri. Gare à la digestion, tout comme vous, il n’apprécie que moyennement de s’agiter juste après manger !