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Soumis par ma.thierry le 30. août 2012 - 12:41
Cheval au pré : quelles précautions ?
Résumé de l'article: 

Certains chevaux vivent au pré au quotidien. D’autres, en revanche, y passent l’été après plusieurs mois passés au box. Plusieurs précautions sont à prendre pour que ce séjour au pré se déroule sans embûche.

Certains chevaux vivent au pré au quotidien. D’autres, en revanche, y passent l’été après plusieurs mois passés au box. Plusieurs précautions sont à prendre pour que ce séjour au pré se déroule sans embûche.
 
Avec le Dr Sophie Paul, vétérinaire équin généraliste à la clinique d’Angers (49).

- Commençons par l’alimentation d’un cheval au pré. Contrairement aux idées reçues, l’herbe seule ne suffit pas toujours. En été notamment, elle ne couvre pas les besoins en vitamines, d’où l’importance d’apporter un complément minéral vitaminique. En réalité, tout dépend de l’activité physique du cheval, des conditions météorologiques et du nombre de chevaux présents dans l’herbage. Un apport de concentrés est en effet nécessaire pour les chevaux qui continuent à travailler et les poulinières pour couvrir leurs besoins énergétiques. De même, lorsque l’herbe commence à se faire rare, du foin peut être ajouté pour compléter l’alimentation, surtout pour les juments gestantes dont les besoins sont accrus.
 
- Avant de mettre un cheval au pré, il convient de prévoir une période de transition alimentaire. Lorsque les chevaux arrivent au pré au printemps par exemple et que l’herbe est très riche, il faut les mettre une heure, puis deux, trois heures, puis une demi-journée… Pourquoi une telle progression ? Pour permettre l’adaptation de la flore microbienne dans le tube digestif du cheval. Il peut arriver que certains chevaux vivant au box toute l’année puissent mal supporter la mise au pré, ne supportant pas la chaleur ou l’abondance d’insectes. D’autres peuvent se « gaver » d’herbe, qui lorsqu’elle est très riche, peut entraîner des diarrhées et des entérotoxémies (empoisonnement du sang) parfois fatales. Attention également à la fourbure en cas d’alimentation excessive.
 
- Plusieurs précautions pratiques doivent être prises : le pré doit être correctement clôturé et ne doit pas contenir d’objets dangereux, les points d’eau doivent être accessibles avec de l’eau fraîche… L’idéal est d’avoir des prés avec des zones ombragées ou des abris. En observant leur comportement, on remarque que les chevaux passent souvent plus de temps à l’abri en cas de fortes chaleurs l’été que l’hiver. Il faut savoir également que l’espace moyen nécessaire pour un cheval qui vit au pré est d’un hectare.
 
- En cas de grosses chaleurs, il convient de surveiller les jeunes et les vieux chevaux, les plus fragiles lors de ce genre de situation. Les risques sont les coups de chaleur, une sorte d’insolation, avec une température corporelle qui monte et de la léthargie.
 
- Quand les chevaux n’ont plus grandchose à se mettre sous la dent, ils peuvent s’attaquer à des plantes toxiques dont certaines d’entre elles peuvent donner du harper (boiterie au niveau du jarret). En fin d’année, attention aux glands et au chêne qui sont eux aussi toxiques chez le cheval en cas d’absorption en grande quantité. D’autres plantes sont dangereuses, les plantes d’ornement comme l’if, le thuya et le laurier rose, mais leur présence est très rare dans les prés.
 
- L’un des points à retenir lorsque des chevaux vivent au pré est la notion d’instinct de groupe et de hiérarchie. Par mesure de sécurité, il est préférable que les chevaux soient déférés des postérieurs. De même, il faut toujours faire attention à l’introduction d’un nouveau cheval dans un groupe pour des problèmes de dominance et de hiérarchie.
 
- Quoi qu’il arrive, l’une des consignes phares lorsque des chevaux vivent au pré est de s’assurer au moins une fois par jour que tout se passe bien et qu’il y ait suffisamment d’eau.
 
QUELLES MALADIES CHEZ LES CHEVAUX AU PRÉ ? Il y a d’abord l’ensemble des maladies transmises par les tiques comme la piroplasmose (voir numéro d’Atout Cheval n°19 de mai 2012) et plus globalement les problèmes liés aux insectes (taons, mouches plates...). Concernant les vaccins, il faut vérifier que les chevaux soient bien vaccinés contre le tétanos pour éviter toute contamination en cas de coupure.
 
FAUT-IL COUVRIR LES CHEVAUX AU PRÉ ? Pour les chevaux âgés, les couvrir est une bonne chose en hiver. Il faut toutefois surveiller régulièrement les zones de frottement, au niveau du garrot notamment, pour éviter toute blessure. Plus tard dans la saison, pour les chevaux qui font de la dermite estivale, il est possible de les couvrir avec des couvertures antimoustiques qui protègent la tête et le corps contre les piqûres d’insectes.
 
Credit photo : DR.

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