Quel est le point commun entre la voix, les jambes et une cravache ? Ce sont tous des aides. Késako ? Les aides permettent au cavalier de communiquer avec son cheval, de le faire avancer, de le faire ralentir, de le faire tourner... Elles participent donc à la maitrise du cheval.
 
On distingue deux catégories d'aides : les aides naturelles et les aides artificielles.
 
Les aides naturelles font référence au corps du cavalier, à ses mouvements et à sa position.
- le poids du corps : la position du poids du corps a des effets sur le déplacement du cheval. Vers l'avant, le cavalier soutient l'allure, vers l'arrière, il contribue à l'arrêt du cheval.
- les jambes : le cheval réagit essentiellement aux pressions des jambes du cavalier. Ces pressions vont faire varier ses allures. De même, le placement des jambes peut demander un déplacement des hanches ou une incurvation.
- les mains : la position des mains intervient pour diriger et régler la vitesse de sa monture.
- la voix : les cavaliers utilisent souvent leur voix pour stimuler et contrôler leur cheval.
 
En complément des aides naturelles, les aides artificielles soutiennent l'action du cavalier.
- les éperons : ils renforcent l'action de la jambe. Différents types d'éperons existent, ils dépendent de la demande et du niveau du cavalier. Stabilité et précision sont nécessaires pour une bonne utilisation.
- la cravache : en plus de la cravache ordinaire qui mesure au maximum 75 cm, il existe la cravache de dressage appelée "stick". Elles sont utilisées pour stimuler le cheval et pour lui montrer un désaccord, suite à une désobéissance.
- la chambrière : utilisée au moment de longer, elle donne l'impulsion et stimule le cheval.
 
Au fil des années, les cavaliers gèrent différemment les aides. Elles sont généralement plus précises et plus discrètes. Certains cavaliers choisissent de monter avec des éperons pour une meilleure communication avec le cheval. D'autres prefèrent une monte naturelle, sans aides artificielles. L'essentiel est de bien coordonner les aides et de ne pas en abuser. Des aides bien employées améliorent le déplacement, les allures et l'équilibre du cheval.
 
 
 
(Photo Scoopdyga)