Bien sûr, c’est le cheval qui saute les obstacles ou qui réalise les pirouettes sur le carré, il doit donc se montrer en grande forme le Jour J, mais le cavalier aussi doit répondre présent. Voici quelques conseils pour être prêt physiquement et mentalement le jour du concours. Avec Jean-Marc Brun, kinésithérapeute des équipes de France d’équitation.
 

- La veille d’un concours, il est un peu tard pour faire une préparation physique. L’endurance, la musculation se travaillent bien en amont. Ce n’est donc pas la veille de l’épreuve qu’il faut partir faire un footing. Au contraire, avant le jour J, il faut rester tranquille, donner un peu de repos à son corps, afin d’être frais pour le concours.
 
- Si on ne fait pas de préparation physique à la veille d’un concours, on fait en revanche une préparation mentale. Il est important pour le cavalier de visualiser son parcours, sa reprise. Il faut qu’il ait en tête les points techniques importants auxquels il devra penser.
 
- En ce qui concerne l’alimentation, le jour précédent la compétition, il faut veiller à prendre des repas équilibrés et riches en sucres lents, avec des pâtes ou du riz. Il faut bien sûr éviter les plats trop gras, et l’alcool. Le compétiteur pourra privilégier une viande blanche, comme le poulet, et il ne doit pas hésiter à manger des fruits, en collation. S’il le digère bien, le cavalier peut boire du lait. C’est un aliment très riche, très protéique, et  bon pour la récupération.
 
- Un bon sommeil est également la clé de la réussite pour les concours. Pourtant, le stress peut rendre l’endormissement parfois difficile. Dans ce cas, il vaut mieux prendre quelques plantes que des médicaments. Pour être bien reposé, le cavaliers peut aussi faire des flash siestes, de quinze à vingt minutes. Le cavalier doit aussi apprendre à bien gérer son planning afin de ne pas avoir de temps morts pendant lesquels il gamberge.
 
Le conseil + du kiné
À la veille d’une échéance importante, les cavaliers font parfois de la relaxation pour évacuer le stress. Il existe la méthode Schultz, qui consiste en des exercices physiologiques rationnels déterminés (sentir la douleur, la chaleur, etc), destinés à mettre l’esprit et le corps au repos ; ou bien la méthode Jacobson, basée sur la relation entre les émotions et le degré de tension musculaire.